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Les sargasses: un problème sous notre nez.

Les sargasses: un problème sous notre nez.

Nous avons décidé de traiter un sujet important de notre société guadeloupéenne actuelle:les sargasses.Ces algues posent un gros problème car leurs odeur nauséabonde et le gaz qu'elles répande sont nocifs et pour l'économie(tourisme) et pour la société(le gaz produit est nocif pour l'homme).

Origines des sargasses :

lors des précédents échouages massifs ayant eu lieu dans toute la Caraïbe en 2011, les hypothèses sur leur origine laissaient penser que ces algues provenaient du Golfe du Mexique lorsque ou de la Mer des Sargasses, au Nord des Antilles. Cependant, une équipe scientifique, ayant étudié grâce aux satellites leurs déplacements, a démontré qu’elles provenaient en fait du Nord de l’embouchure de l’Amazone, au large du Brésil. Ceci explique pourquoi les côtes sud de l’archipel sont principalement touchées.


Photo d'Anse maurice(Petit-Canal) en 2014 ( à venir)

SOLUTIONS MISES EN PLACES

La solution présentée comme la plus adaptée, à ce jour, demeure le ramassage répétitif afin «d’empêcher ou de limiter la dégradation et le dégagement de gaz ainsi que l’accumulation en mer de ces algues». «Lorsque cela est possible, un étalement de ces algues en arrière plage sur des couches inférieures à 10 centimètres assure une dégradation naturelle et sans risque, grâce au soleil et à la chaleur», est-il indiqué dans la note de la DEAL. Quand cela n’est pas possible, le système de fourche semble le plus adapté pour ramasser les sargasses. L’usage d’engins de chantier est déconseillé. L’autre piste évoquée – mais qui ne peut pas être la seule solution - est celle de la valorisation agricole de ces algues, à travers le compostage par exemple : «si l’algue brute n’est pas utilisable en l’état du fait de sa forte teneur en eau (80%) et donc de sel, rendant le transport très coûteux, un séchage naturel avant valorisation est lui tout à fait envisageable à moindre coût», est-il précisé. Enfin, la solution écartée d’emblée est celle de la récupération des algues en mer via des navires adaptés ou la pose de système de rétention de type filet ou «barrage» en mer. «Au-delà du coût énorme de telles installations, la puissance des amas d’algues liée aux courants constants détruirait rapidement ces équipements en mer», ajoute le rapport. Enfin, sur son site Internet, la DEAL de Guadeloupe laisse entendre que d’autres recherches seront très certainement effectuées, à l’avenir, sur ce sujet préoccupant : «à l’occasion de la conférence des parties de la convention de Carthagène (Colombie) en Décembre 2014, les président et directeur du Parc National de Guadeloupe et la directrice du centre d’activité régional pour les aires et les espèces spécialement protégées (CAR-SPAW) ont obtenu l’inscription de l’envahissement des algues Sargasses au programme de travail 2015-2016 du protocole du CAR-SPAW», peut-on lire .

Cet article a été le groupe seis blog

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